![]() Instituée par le parlement français en 1996, la Journée internationale pour les droits de l'enfant se déroulera comme chaque année le 20 novembre prochain, pour son 21ième anniversaire. Cette journée internationale permet à chacun de se souvenir et commémorer les injustices perpétrées chaque jour contre les enfants du monde, en vertu de la Convention internationale des droits de l'enfant de 1989. Qu'est-ce qu'un enfant pour le droit international ? Ladite Convention Internationale des Droits de l'Enfant a permis de fixer une définition juridique claire de qui peut être considéré comme un « enfant ». Elle le définit comme « tout être humain âgé de moins de 18 ans, sauf si la majorité est atteinte plus tôt en vertu de la législation qui lui est applicable ». Il doit alors pouvoir bénéficier de mesures judiciaires spécifiques qui lui sont applicables. La Convention énumère ces mesures juridiques. Cependant, malgré une certaine volonté des états à travers le temps pour la protection de l'enfance, ils sont encore nombreux à subir la violation de leurs droits autour du monde. Pour atteindre une égalité de fait, il faut encore faire l'effort à ce jour de promouvoir les conditions économiques sociales et politiques pour que ces droits soient respectés. En 2015, un enfant mourrait encore toutes les trois secondes. Sans parler des millions d’enfants privés d’éducation, de soins, de nourriture, d’eau potable… Les mineurs et la peine de mort « Article 6 : Les États parties reconnaissent que tout enfant a un droit inhérent à la vie » Aujourd'hui, il y a toujours des mineurs emprisonnés dans les couloirs de la mort. L'exécution de mineurs délinquants est en recul à travers le monde. Par exemple, les États-Unis qui étaient nommés champions en la matière depuis les années 90 ont déclaré cette pratique anticonstitutionnelle en 2005. Cependant, il y a toujours aujourd'hui des mineurs emprisonnés dans les couloirs de la mort, notamment en Arabie saoudite, au Bangladesh, en Indonésie, en Iran, aux Maldives, au Nigeria, au Pakistan et en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Depuis 1990, 9 pays ont exécuté des personnes mineures lors de leur arrestation. Depuis 2016, au moins 1 pays a continué à exécuter des mineurs, l'Iran. Entre 2005 et 2014, ce dernier avait exécuté 72 enfants. Les exécutions se poursuivent en 2017. Amnistie internationale s'oppose à la peine de mort en toute circonstance et considère que c'est un châtiment simpliste à des problèmes complexes, cruel et inhumain. Les états du monde qui continuent d'exécuter des mineurs doivent avoir à l'esprit que condamner un enfant à mort est une violation de ses droits fondamentaux, en vertu du droit international. Il s'agit de nier les conditions de développement psychologiques particulières d'un enfant, en vertu desquelles il devrait pouvoir jouir d'un traitement juridique particulier. La Journée internationale des droits de l'enfant nous permet de rappeler que la peine de mort est toujours applicable dans certains endroits du monde aux mineurs, ce qui rajoute un facteur éminent à la longue liste des menaces de maltraitance dont sont victimes les enfants dans le monde jusqu'à ce jour. Elle nous permet de rappeler qu'il est de notre devoir, pour que la justice soit appliquée aux plus vulnérables d'entre nous, de lutter pour abolir cette pratique dégradante, cruelle et inhumaine. Agissez pour les mineurs condamnés à mort en Arabie Saoudite : http://www.amnistiepdm.org/arabie-saoudite-ali-al-nimr.html http://www.amnistiepdm.org/arabie-saoudite-deux-jeunes.html
0 Commentaires
Laisser un réponse. |
Centre de presseLe centre de presse du Secrétariat international met à la disposition des professionnels et du grand public des nouvelles de dernière minute, des commentaires de spécialistes et des informations importantes sur la situation dans le monde relative à la peine de mort. Archives
Janvier 2023
Catégories
Tous
|