Aujourd'hui encore des millions de personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transsexuelles (LGBT), à travers le monde, sont victimes de discriminations: emprisonnement, torture, exécution. Amnistie internationale estime qu'il est inacceptable qu'un État puisse tolérer, sanctionner et encourager ces pratiques. Les personnes ont le droit de vivre leur sexualité comme ils l’entendent, ne devrait pas être entravés par la violence, la discrimination et ne devrait pas craindre pour leur vie.
En 2021, dans 72 pays, l'homosexualité est considérée comme illégale et, dans certains d'entre eux, les actes homosexuels sont punis de mort (Afghanistan, Arabie Saoudite, Brunei, Émirats Arabes Unis, Iran, Mauritanie, Nigeria, Pakistan, Somalie, Soudan et Yémen). Dans ces pays, l'homosexualité est souvent considérée comme étrangère à la culture nationale et importée de l'Occident. L’Afrique est le continent le plus touché par ce phénomène de pénalisation des relations homosexuelles. 38 des 53 États sont dotés de loi pénalisant l’homosexualité.
En Gambie, l’ex-président récemment renversé Yahia Jammeh avait adressé en 2008 un ultimatum aux gays, leur donnant 24 heures pour quitter le pays sous menace de décapitation. Le Burundi a adopté en 2009 une nouvelle législation qui interdit l’homosexualité. Dans beaucoup de pays, il persiste une croyance en laquelle l’homosexualité est une valeur occidentale contraire aux traditions africaines.
En 2021, dans 72 pays, l'homosexualité est considérée comme illégale et, dans certains d'entre eux, les actes homosexuels sont punis de mort (Afghanistan, Arabie Saoudite, Brunei, Émirats Arabes Unis, Iran, Mauritanie, Nigeria, Pakistan, Somalie, Soudan et Yémen). Dans ces pays, l'homosexualité est souvent considérée comme étrangère à la culture nationale et importée de l'Occident. L’Afrique est le continent le plus touché par ce phénomène de pénalisation des relations homosexuelles. 38 des 53 États sont dotés de loi pénalisant l’homosexualité.
En Gambie, l’ex-président récemment renversé Yahia Jammeh avait adressé en 2008 un ultimatum aux gays, leur donnant 24 heures pour quitter le pays sous menace de décapitation. Le Burundi a adopté en 2009 une nouvelle législation qui interdit l’homosexualité. Dans beaucoup de pays, il persiste une croyance en laquelle l’homosexualité est une valeur occidentale contraire aux traditions africaines.

Au Libéria
Les homosexuels en danger
La peine capitale est en vigueur dans de nombreux pays d’Afrique pour l’homosexualité, notamment au Libéria. Le 26 janvier 2013, le ministère libérien de l’Information a publié un communiqué indiquant que « le gouvernement du Liberia ne permettra pas la légalisation des activités gays et lesbiennes dans le pays. » Pour aller plus loin, la sénatrice du Comté de Bong (Nord du pays) et ex-première dame, Jewel Howard Taylor, a introduit au Sénat un projet de loi criminalisant l’homosexualité. Si ce dernier est adopté, l’homosexualité serait passible de la peine capitale. Dans ce projet de loi, on peut lire que « deux personnes de même sexe ne peuvent pas avoir des relations sexuelles. Toute violation de cette disposition sera considérée comme criminelle ». Ce durcissement intervient alors qu’un groupe de pression visait, en début d’année à faire légaliser le mariage homosexuel au Liberia.
En Afrique, 38 des 53 États sont dotés de loi pénalisant l’homosexualité. Elle est passible de mort dans les 12 États du Nigeria qui pratiquent la loi islamique.
En Ouganda
La situation s’est même aggravée en 2013, alors qu'une proposition de loi visant à durcir les peines contre les homosexuels devait être débattue au parlement. Grâce à la pression internationale, la peine de mort ne figure plus, pour le moment, parmi les sanctions prévues par ce projet, même si les homosexuels risquent la prison à perpétuité. En 2014, le président ougandais Yoweri Museveni, a promulgué une loi durcissant la répression de l’homosexualité. La loi interdit en plus toute « promotion de l’homosexualité » et rend obligatoire la dénonciation de quiconque s’affiche homosexuel. Cette loi a pourtant été invalidée par le conseil constitutionnel.
Les homosexuels font l’objet de persécutions et de violences pouvant aller jusqu’au meurtre en Ouganda, pays où l’homophobie est largement propagée par les très influentes églises évangélistes.
Les homosexuels en danger
La peine capitale est en vigueur dans de nombreux pays d’Afrique pour l’homosexualité, notamment au Libéria. Le 26 janvier 2013, le ministère libérien de l’Information a publié un communiqué indiquant que « le gouvernement du Liberia ne permettra pas la légalisation des activités gays et lesbiennes dans le pays. » Pour aller plus loin, la sénatrice du Comté de Bong (Nord du pays) et ex-première dame, Jewel Howard Taylor, a introduit au Sénat un projet de loi criminalisant l’homosexualité. Si ce dernier est adopté, l’homosexualité serait passible de la peine capitale. Dans ce projet de loi, on peut lire que « deux personnes de même sexe ne peuvent pas avoir des relations sexuelles. Toute violation de cette disposition sera considérée comme criminelle ». Ce durcissement intervient alors qu’un groupe de pression visait, en début d’année à faire légaliser le mariage homosexuel au Liberia.
En Afrique, 38 des 53 États sont dotés de loi pénalisant l’homosexualité. Elle est passible de mort dans les 12 États du Nigeria qui pratiquent la loi islamique.
En Ouganda
La situation s’est même aggravée en 2013, alors qu'une proposition de loi visant à durcir les peines contre les homosexuels devait être débattue au parlement. Grâce à la pression internationale, la peine de mort ne figure plus, pour le moment, parmi les sanctions prévues par ce projet, même si les homosexuels risquent la prison à perpétuité. En 2014, le président ougandais Yoweri Museveni, a promulgué une loi durcissant la répression de l’homosexualité. La loi interdit en plus toute « promotion de l’homosexualité » et rend obligatoire la dénonciation de quiconque s’affiche homosexuel. Cette loi a pourtant été invalidée par le conseil constitutionnel.
Les homosexuels font l’objet de persécutions et de violences pouvant aller jusqu’au meurtre en Ouganda, pays où l’homophobie est largement propagée par les très influentes églises évangélistes.

En Iran
« Il n'y a pas d'homosexuels en Iran. Nous n'avons pas ce phénomène, je ne sais pas qui vous a dit que cela existait chez nous. » a affirmé le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, devant les étudiants de l'Université Columbia de New York en 2007.
L’Iran a pourtant procédé à plusieurs exécutions pour ce motif ces dernières années. Par exemple Hassan Afshar, 19 ans, 17 ans au moment des faits, a été pendu à la prison d'Arak dans la province de Markazi le 18 juillet 2016 après avoir été reconnu coupable de sodomie avec un autre adolescent début 2015.
« Il n'y a pas d'homosexuels en Iran. Nous n'avons pas ce phénomène, je ne sais pas qui vous a dit que cela existait chez nous. » a affirmé le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, devant les étudiants de l'Université Columbia de New York en 2007.
L’Iran a pourtant procédé à plusieurs exécutions pour ce motif ces dernières années. Par exemple Hassan Afshar, 19 ans, 17 ans au moment des faits, a été pendu à la prison d'Arak dans la province de Markazi le 18 juillet 2016 après avoir été reconnu coupable de sodomie avec un autre adolescent début 2015.
À la mi-2017, l’actualité internationale nous a rappelé le triste destin des homosexuels dans d’autres pays où la répression s’accentue d’année en année : aussi en République Tchétchène, région constitutive de la fédération de Russie, le journal d’opposition russe Novaïa Gazeta révélait que les autorités tchétchènes menaient une opération de purge contre la communauté homosexuelle. Plus d’une centaine d’hommes, âgés de 16 à 50 ans, étaient torturés dans des "prisons secrètes". On craint encore aujourd'hui des exécutions de masse.