« Voici ce qu'il en est. Si vous demandez une sentence à mort et si vous l'obtenez, vous allez passer les huit à douze prochaines années dans un va-et-vient continuel en cour et vous allez revivre la mort de votre fils, en raison du processus d'appels en place... J'ai vu des mères qui avaient le coeur brisé et qui ont admis que la peine capitale ne leur permettait pas de tourner la page. Ce n'est pas une justice à mes yeux. Ça ne fait pas l'affaire. »
Randy Workman, ex-Directeur de prison en Oklahoma, qui partageait ses pensées à une mère d'une victime de meurtre qui cherchait à savoir si elle devrait chercher à obtenir une peine capitale pour l'accusé.
Randy Workman, ex-Directeur de prison en Oklahoma, qui partageait ses pensées à une mère d'une victime de meurtre qui cherchait à savoir si elle devrait chercher à obtenir une peine capitale pour l'accusé.

JOURNÉE MONDIALE DU 10 OCTOBRE
La première Journée mondiale contre la peine de mort a eu lieu en 2003. Cet événement a été lancé par la Coalition mondiale contre la peine de mort, qui réunit des organisations non gouvernementales internationales, des associations d’avocats, des syndicats et des gouvernements locaux de partout à travers le monde.
Établie par les organisations qui ont participé au premier Congrès mondial contre la peine de mort (à Strasbourg, en 2001), la Coalition vise à encourager la mise en place de coalitions nationales, l’organisation d’initiatives communes et la coordination d’efforts de lobby au niveau international afin d’effectuer de la sensibilisation dans les États qui maintiennent toujours la peine capitale.
17e Journée mondiale contre la peine de mort : conditions de vie dans les couloirs de la mort
Souvent oubliés, les enfants de parents condamnés à mort ou exécutés portent un lourd fardeau émotionnel et psychologique qui peut fortement porter atteinte à leurs droits.
Un tel traumatisme peut survenir à toutes les étapes de la condamnation à mort d’un parent : arrestation, jugement, condamnation, couloir de la mort, date d’exécution, exécution et ses conséquences. À chacune de ces étapes, l’enfant est pris dans des cycles permanents d’espoir et de désespoir qui peuvent avoir un impact à très long-terme, même à l'âge adulte. La stigmatisation par le groupe ou la société à laquelle il ou elle appartient et la perte d’un parent des mains de l’État rendent sa vie quotidienne particulièrement instable.
En lien avec le 30ème anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant, adoptée le 20 novembre 1989, la Journée mondiale se concentre cette année sur les enfants et leurs droits humains.
Les enfants, ces victimes invisibles de la peine de mort
La peine de mort en pratique
• 106 pays ont aboli la peine de mort pour tous les crimes ;
• 8 pays ont aboli la peine de mort pour les crimes ordinaires ;
• 28 pays sont abolitionnistes en pratique ;
• 56 pays sont rétentionnistes ;
• 20 pays ont procédé à des exécutions en 2018 ;
• Les 10 pays qui ont le plus exécuté au monde en 2018 sont la Chine, l’Iran, l’Arabie saoudite, le Viêt-nam, l'Irak, l'Égypte, les États-Unis, le Japon, le Pakistan et Singapour.
Pour en savoir plus sur la peine de mort
...dans le monde : consulter les faits et chiffres
...et les droits des enfants dans les couloirs de la mort : consulter la brochure, la fiche d'information détaillée et les outils pour les professionnels.
La première Journée mondiale contre la peine de mort a eu lieu en 2003. Cet événement a été lancé par la Coalition mondiale contre la peine de mort, qui réunit des organisations non gouvernementales internationales, des associations d’avocats, des syndicats et des gouvernements locaux de partout à travers le monde.
Établie par les organisations qui ont participé au premier Congrès mondial contre la peine de mort (à Strasbourg, en 2001), la Coalition vise à encourager la mise en place de coalitions nationales, l’organisation d’initiatives communes et la coordination d’efforts de lobby au niveau international afin d’effectuer de la sensibilisation dans les États qui maintiennent toujours la peine capitale.
17e Journée mondiale contre la peine de mort : conditions de vie dans les couloirs de la mort
Souvent oubliés, les enfants de parents condamnés à mort ou exécutés portent un lourd fardeau émotionnel et psychologique qui peut fortement porter atteinte à leurs droits.
Un tel traumatisme peut survenir à toutes les étapes de la condamnation à mort d’un parent : arrestation, jugement, condamnation, couloir de la mort, date d’exécution, exécution et ses conséquences. À chacune de ces étapes, l’enfant est pris dans des cycles permanents d’espoir et de désespoir qui peuvent avoir un impact à très long-terme, même à l'âge adulte. La stigmatisation par le groupe ou la société à laquelle il ou elle appartient et la perte d’un parent des mains de l’État rendent sa vie quotidienne particulièrement instable.
En lien avec le 30ème anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant, adoptée le 20 novembre 1989, la Journée mondiale se concentre cette année sur les enfants et leurs droits humains.
Les enfants, ces victimes invisibles de la peine de mort
La peine de mort en pratique
• 106 pays ont aboli la peine de mort pour tous les crimes ;
• 8 pays ont aboli la peine de mort pour les crimes ordinaires ;
• 28 pays sont abolitionnistes en pratique ;
• 56 pays sont rétentionnistes ;
• 20 pays ont procédé à des exécutions en 2018 ;
• Les 10 pays qui ont le plus exécuté au monde en 2018 sont la Chine, l’Iran, l’Arabie saoudite, le Viêt-nam, l'Irak, l'Égypte, les États-Unis, le Japon, le Pakistan et Singapour.
Pour en savoir plus sur la peine de mort
...dans le monde : consulter les faits et chiffres
...et les droits des enfants dans les couloirs de la mort : consulter la brochure, la fiche d'information détaillée et les outils pour les professionnels.