« Œil pour œil rend le monde entier aveugle. »
Gandhi, dirigeant politique indien
MÉTHODES D'EXÉCUTION
Actuellement 6 méthodes d'exécution sont utilisées dans le monde, Amnistie internationale condamne chacune d'entre-elles.
Gandhi, dirigeant politique indien
MÉTHODES D'EXÉCUTION
Actuellement 6 méthodes d'exécution sont utilisées dans le monde, Amnistie internationale condamne chacune d'entre-elles.

Injection létale
L’injection létale est une procédure initiée par les États-Unis en 1982 puis reprise par plusieurs pays par la suite (Chine, Guatemala, Viêt-Nam, Thaïlande).
Au cours de l’année 2011, le thiopental, en cessation de production aux États-Unis, pousse le pays à se tourner vers l’étranger. L’entreprise Lundbeck au Danemark fournit actuellement le pentobarbital en remplacement mais, alerté par la problématique éthique, somme les distributeurs américains de ne pas fournir les prisons.
Le protocole veut que le condamné soit sanglé sur une table avec une intraveineuse dans chaque bras, la deuxième venant en remplacement en cas de défaillance de la première. Pour la procédure en 3 étapes, le barbiturique, première injection, anesthésie et fait perdre connaissance; le second paralyse le diaphragme, ce qui interrompt la fonction pulmonaire. La dernière injection provoque, elle, l’arrêt cardiaque. Surnommée à tort « la mort douce », l’injection létale masque les douleurs infligées grâce à l’utilisation de l’anesthésiant. Le condamné peut mettre de longues minutes à mourir tout en conservant une expression neutre. Quelques douzaines d'exécutions ont été "bâclées".
Retrouvez toutes les informations sur l'injection létale dans notre document ( Télécharger - pdf )
L’injection létale est une procédure initiée par les États-Unis en 1982 puis reprise par plusieurs pays par la suite (Chine, Guatemala, Viêt-Nam, Thaïlande).
Au cours de l’année 2011, le thiopental, en cessation de production aux États-Unis, pousse le pays à se tourner vers l’étranger. L’entreprise Lundbeck au Danemark fournit actuellement le pentobarbital en remplacement mais, alerté par la problématique éthique, somme les distributeurs américains de ne pas fournir les prisons.
Le protocole veut que le condamné soit sanglé sur une table avec une intraveineuse dans chaque bras, la deuxième venant en remplacement en cas de défaillance de la première. Pour la procédure en 3 étapes, le barbiturique, première injection, anesthésie et fait perdre connaissance; le second paralyse le diaphragme, ce qui interrompt la fonction pulmonaire. La dernière injection provoque, elle, l’arrêt cardiaque. Surnommée à tort « la mort douce », l’injection létale masque les douleurs infligées grâce à l’utilisation de l’anesthésiant. Le condamné peut mettre de longues minutes à mourir tout en conservant une expression neutre. Quelques douzaines d'exécutions ont été "bâclées".
Retrouvez toutes les informations sur l'injection létale dans notre document ( Télécharger - pdf )

Pendaison
La pendaison arrête d'abord la respiration. Beaucoup plus tard, les battements du cœur s’arrêtent provoquant une douleur intense pendant un certain temps. On a recensé des cas où des pendus ont subi une dislocation des vertèbres du cou, ce qui a provoqué une asphyxie incomplète, et ont repris conscience après des convulsions.
Ces dernières années, on y a eu recours au Bangladesh, au Botswana, en Corée du Nord, en Égypte, en Iran, en Irak, au Japon, en Malaisie, à Singapour, au Soudan et en Syrie.
Voici ce que dit un médecin, témoin d’une pendaison au pénitencier d’État de l’Iowa, aux États-Unis : « J’ai appris… que lorsqu’un homme atteint le bout de la corde, il se produit un terrible craquement, l’homme n’oscille pas simplement, mais il est susceptible de se tordre de douleur pendant un certain temps. Le cœur résiste avant de cesser de battre. Tandis que j’écoutais le cœur de Edward Beckwith mourir pendant 13 interminables minutes, j’ai eu le temps de me poser bien des questions embarrassantes. »
La pendaison arrête d'abord la respiration. Beaucoup plus tard, les battements du cœur s’arrêtent provoquant une douleur intense pendant un certain temps. On a recensé des cas où des pendus ont subi une dislocation des vertèbres du cou, ce qui a provoqué une asphyxie incomplète, et ont repris conscience après des convulsions.
Ces dernières années, on y a eu recours au Bangladesh, au Botswana, en Corée du Nord, en Égypte, en Iran, en Irak, au Japon, en Malaisie, à Singapour, au Soudan et en Syrie.
Voici ce que dit un médecin, témoin d’une pendaison au pénitencier d’État de l’Iowa, aux États-Unis : « J’ai appris… que lorsqu’un homme atteint le bout de la corde, il se produit un terrible craquement, l’homme n’oscille pas simplement, mais il est susceptible de se tordre de douleur pendant un certain temps. Le cœur résiste avant de cesser de battre. Tandis que j’écoutais le cœur de Edward Beckwith mourir pendant 13 interminables minutes, j’ai eu le temps de me poser bien des questions embarrassantes. »

Décapitation
La décapitation au sabre est encore prévue comme méthode d'exécution dans cinq pays, selon la loi islamique (Arabie Saoudite, Iran, Pakistan, Soudan, Yémen). Le seul pays à pratiquer encore la décapitation est l’Arabie saoudite.
Le condamné est amené sur une place publique. Il est obligé de s’agenouiller, tête baissée .Plusieurs coups sont parfois nécessaires pour détacher la tête du corps, cela dépend du poids du sabre, de la force et de l'habileté du bourreau.
La décapitation au sabre est encore prévue comme méthode d'exécution dans cinq pays, selon la loi islamique (Arabie Saoudite, Iran, Pakistan, Soudan, Yémen). Le seul pays à pratiquer encore la décapitation est l’Arabie saoudite.
Le condamné est amené sur une place publique. Il est obligé de s’agenouiller, tête baissée .Plusieurs coups sont parfois nécessaires pour détacher la tête du corps, cela dépend du poids du sabre, de la force et de l'habileté du bourreau.

Lapidation
Le paragraphe 119 du Code pénal islamique iranien stipule que:
« Les pierres ne doivent pas être trop grosses pour ne pas que le condamné meure au premier ou au deuxième coup, ni si petite qu’on ne puisse pas leur donner le nom de pierre. »
Ce châtiment, qui consiste à tuer à coups de pierres, se retrouve dans toutes les sociétés de la terre, du moins à leur origine. Réservée aux sacrilèges à l’aube des temps, elle n’est plus que rarement pratiquée dans quelques pays où prévaut la loi islamique, qui la prévoit notamment pour les crimes d’adultère.
La lapidation est actuellement en vigueur dans sept pays (Afghanistan, Arabie Saoudite, Iran, Nigéria, Pakistan, Soudan et Yémen).
Iran, un témoin oculaire raconte:
« Le camion déversa un gros tas de pierres et de cailloux près du terrain vague. Puis, on amena deux femmes vêtues en blanc, la tête recouverte d’un sac. Elles essuyèrent alors une averse de pierres et furent transformées en deux sacs rouges. Les femmes blessées s’affalèrent sur le sol et les Gardes révolutionnaires fracassèrent leurs têtes avec une pelle pour s’assurer qu’elles étaient bien mortes... ».
Le paragraphe 119 du Code pénal islamique iranien stipule que:
« Les pierres ne doivent pas être trop grosses pour ne pas que le condamné meure au premier ou au deuxième coup, ni si petite qu’on ne puisse pas leur donner le nom de pierre. »
Ce châtiment, qui consiste à tuer à coups de pierres, se retrouve dans toutes les sociétés de la terre, du moins à leur origine. Réservée aux sacrilèges à l’aube des temps, elle n’est plus que rarement pratiquée dans quelques pays où prévaut la loi islamique, qui la prévoit notamment pour les crimes d’adultère.
La lapidation est actuellement en vigueur dans sept pays (Afghanistan, Arabie Saoudite, Iran, Nigéria, Pakistan, Soudan et Yémen).
Iran, un témoin oculaire raconte:
« Le camion déversa un gros tas de pierres et de cailloux près du terrain vague. Puis, on amena deux femmes vêtues en blanc, la tête recouverte d’un sac. Elles essuyèrent alors une averse de pierres et furent transformées en deux sacs rouges. Les femmes blessées s’affalèrent sur le sol et les Gardes révolutionnaires fracassèrent leurs têtes avec une pelle pour s’assurer qu’elles étaient bien mortes... ».

Fusillade
La mort par fusillade est pratiquement instantanée si on tire de près sur le condamné et que l'on vise le crâne. Cependant, la plupart des exécutions sont effectuées par un peloton de tireurs, qui visent le cœur d'une certaine distance et il est très difficile de tuer une personne immédiatement par une telle méthode. Il y a eu des cas où on retrouvait le « cadavre » toujours vivant à la morgue après l’exécution.
Le « succès » de la fusillade dans le monde tient sans doute au fait qu’elle permet des exécutions expéditives, sans trop de mise en scène et en grande série.
La mort par fusillade est pratiquement instantanée si on tire de près sur le condamné et que l'on vise le crâne. Cependant, la plupart des exécutions sont effectuées par un peloton de tireurs, qui visent le cœur d'une certaine distance et il est très difficile de tuer une personne immédiatement par une telle méthode. Il y a eu des cas où on retrouvait le « cadavre » toujours vivant à la morgue après l’exécution.
Le « succès » de la fusillade dans le monde tient sans doute au fait qu’elle permet des exécutions expéditives, sans trop de mise en scène et en grande série.

Chaise électrique
Cette méthode est utilisée exclusivement aux États-Unis. L'électrocution produit des effets destructeurs visibles lorsque les organes internes du corps sont brûlés. Souvent le prisonnier saute vers l’avant contre les sangles et il arrive qu’il défèque, urine ou vomisse du sang. Dans certains cas, le prisonnier n’a pas perdu connaissance à la première décharge électrique.
En 1991, à Greensville en Virginie, Derick Peterson reçu les décharges règlementaires, soit 1725 volts pendant 10 secondes, puis 240 volts pendant 90 secondes. Au moment de détacher son corps de la chaise, le médecin présent constata que le pouls battait encore. Il a fallu répéter l’opération.
Cette méthode est utilisée exclusivement aux États-Unis. L'électrocution produit des effets destructeurs visibles lorsque les organes internes du corps sont brûlés. Souvent le prisonnier saute vers l’avant contre les sangles et il arrive qu’il défèque, urine ou vomisse du sang. Dans certains cas, le prisonnier n’a pas perdu connaissance à la première décharge électrique.
En 1991, à Greensville en Virginie, Derick Peterson reçu les décharges règlementaires, soit 1725 volts pendant 10 secondes, puis 240 volts pendant 90 secondes. Au moment de détacher son corps de la chaise, le médecin présent constata que le pouls battait encore. Il a fallu répéter l’opération.