Amnistie internationale Abolition de la Peine de mort
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Somalie. Il faut mettre fin à la série d'exécutions de jeunes garçons dans le Puntland.

4/28/2017

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Les autorités de la région semi-autonome du Puntland, en Somalie, doivent immédiatement empêcher l’exécution programmée de deux garçons, condamnés à mort par un tribunal militaire en février pour leur rôle présumé dans l’assassinat par le groupe armé Al Shabab de trois hauts responsables de l’administration, a déclaré Amnistie internationale.

L’organisation a appris que Muhamed Yasin Abdi, 17 ans, et Daud Saied Sahal, 15 ans, risquaient de se voir ôter la vie à tout moment après que cinq autres adolescents – tous âgés de 14 à 17 ans – eurent été exécutés le 8 avril pour ces homicides.

« Ces cinq garçons ont été exécutés à la suite d’une procédure fondamentalement entachée d’irrégularités, au cours de laquelle on les a torturés pour les contraindre à « avouer », privés de la possibilité de bénéficier des services d’un avocat et d’autres protections prévues pour les mineurs, et jugés devant un tribunal militaire. Il faut sauver la vie des deux autres garçons », a déclaré Michelle Kagari, directrice régionale adjointe d’Amnistie internationale pour l’Afrique de l'Est, la Corne de l’Afrique et les Grands Lacs.

« Les autorités du Puntland ne doivent pas accepter d’avoir davantage de sang sur les mains. Elles doivent empêcher les exécutions et faire rejuger les garçons dans le cadre de procédures équitables devant un tribunal civil pour mineurs, sans recours possible à la peine capitale. Les responsables présumés de l’assassinat des trois responsables de l'administration doivent être identifiés et traduits en justice – ce n’est pas en torturant des mineurs pour les forcer à faire des « aveux », en les soumettant à un procès inique puis en les exécutant que l’on y parviendra. »

Des proches des adolescents ont dit à Amnistie internationale que les garçons, qui, selon eux, n’étaient pas des membres d’Al Shabab, avaient été soumis à des décharges électriques, des brûlures de cigarette sur les parties génitales, des passages à tabac et des viols dans le but de leur faire « avouer » les homicides.

« Ces terribles allégations de torture doivent donner lieu à une enquête exhaustive et indépendante et les responsables présumés doivent s’expliquer devant la justice. Le Puntland doit également mettre fin à la pratique consistant à faire juger des civils par des tribunaux militaires », a déclaré Michelle Kagari.

Amnistie internationale considère la peine capitale comme un traitement cruel, inhumain et dégradant. Elle est opposée à ce châtiment en toutes circonstances, indépendamment des questions relatives à la culpabilité ou à l’innocence, et quels que soient l'accusé, le crime commis et la méthode d’exécution.

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Yémen. Les autorités doivent immédiatement relâcher un homme baha'i qui risque d'être exécuté.

4/28/2017

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Plus de vingt hommes et femmes baha’is risquent d’être arrêtés de façon imminente par les autorités houthi/Saleh à Sanaa, la capitale du Yémen, a déclaré Amnistie internationale.

« Les autorités houthi/Saleh doivent immédiatement cesser de persécuter les membres de la communauté baha’i à Sanaa, a déclaré Lynn Maalouf, directrice des recherches au bureau régional d’Amnistie internationale à Beyrouth.

« Les arrestations de baha’is motivées par leur foi font manifestement partie d’un vaste mouvement de répression exercée contre les minorités par les autorités houthi/Saleh, et dans ce contexte des familles entières vivent dans la peur, craignant pour leur sécurité et celle de leurs proches ; il s’agit de violations flagrantes des obligations du Yémen au titre du droit international. »

La semaine dernière, trois hommes baha’is ont été arrêtés de façon arbitraire ; l’un d’eux a par la suite été relâché en raison du tollé suscité et à l’issue de négociations menées au niveau local. Selon les informations obtenues par Amnistie internationale, de nombreux membres de la communauté baha’i ont reçu des menaces il y a une dizaine de jours de la part du procureur général du Tribunal pénal spécial, qui leur a demandé de se présenter à son bureau afin d’être interrogés au sujet du baha’isme, sans quoi ils risquaient d’être arrêtés chez eux. Certaines des personnes qui ont reçu ce message ont déjà été arrêtées par le passé. Les enfants de certains membres de cette communauté risquent d’être arrêtés avec leurs parents, parce qu’ils ne peuvent pas aller autre part.

COMPLÉMENT D’INFORMATION

Le 10 août 2016, des agents armés et cagoulés du Bureau national de sécurité, qui travaille main dans la main avec les autorités armées houthies, ont fait irruption dans un atelier pour jeunes baha’is à Sanaa et arrêté 65 baha’is, dont six mineurs.

Hamid Haydara, membre de la communauté baha’i, est détenu depuis décembre 2013 et accusé d’avoir tenté de convertir des musulmans à la foi baha’i. Il est également inculpé, entre autres, d’apostasie, de travailler pour le compte du gouvernement israélien et de saper l’indépendance de l’État du Yémen, ces infractions étant obligatoirement punies de la peine de mort en vertu de la législation yéménite. Amnistie internationale s’oppose à la peine de mort dans tous les cas et en toutes circonstances et elle a aujourd’hui publié le contenu d’une lettre qu’elle a envoyée aux autorités houthies en mars après avoir appris que Hamid Haydara avait été placé à l’isolement.

Le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP), que le Yémen a ratifié en 1987, garantit le droit de chacun d’avoir ou d’adopter une religion ou une conviction de son choix, ainsi que la liberté de pratiquer sa religion « individuellement ou en commun, tant en public qu’en privé ».

Les baha’is étaient déjà persécutés en raison de leur foi sous le régime de l’ex-président Ali Abdullah Saleh avant le conflit armé.

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Suivi d'Action urgente - États-Unis (Arkansas). Kenneth Williams a été exécuté dans l'Arkansas.

4/28/2017

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Kenneth Williams a été exécuté dans l’Arkansas le 27 avril pour un meurtre commis au cours d’une évasion de prison en 1999. Il est le quatrième prisonnier à être mis à mort dans l'Arkansas depuis le 20 avril, alors que cet État n’avait procédé à aucune exécution pendant plus de 10 ans.

En septembre 1999, Kenneth Williams, alors âgé de 20 ans, a été condamné à la réclusion à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle pour un meurtre commis en 1998 à Pine Bluff, dans l’Arkansas. Le 3 octobre 1999, il s'est évadé. Dans l’après-midi de ce jour-là, Cecil Boren a été abattu à son domicile non loin de la prison et son camion a été volé. Le véhicule a été repéré le lendemain dans le Missouri et pris en chasse par des policiers. Pendant cette course-poursuite, le conducteur d’un autre camion, Michael Greenwood, a été tué lorsque les deux véhicules sont entrés en collision. Kenneth Williams a alors pris la fuite à pied, et s’est fait arrêter par les policiers. Il a été jugé et reconnu coupable en juin 2000 de meurtre passible de la peine capitale pour l’homicide de Cecil Boren. Le jury a voté en faveur de la peine de mort.

Les ultimes recours se sont avérés vains. L’exécution était à l’origine prévue le 27 avril à 19 heures, mais elle a été retardée le temps que la Cour suprême fédérale se prononce sur une éventuelle intervention. La Cour a refusé d’intervenir et l'exécution a bien eu lieu. Kenneth Williams a été déclaré mort à 23h05, environ 13 minutes après le début de l'injection létale et un peu moins d'une heure avant que l'ordre d’exécution n'expire.

Kenneth Williams est le quatrième prisonnier à être mis à mort dans l'Arkansas depuis le 20 avril. Au total, huit prisonniers devaient être exécutés sur une période de 11 jours, à partir du 17 avril. Les quatre autres ont bénéficié de sursis.

Le gouverneur Asa Hutchinson a publié une déclaration après l'exécution de Kenneth Williams, affirmant : « Le long chemin vers la justice a pris fin ce soir et l'Arkansas peut repenser à ces deux dernières semaines avec confiance dans le fait que le système de lois dans notre État a fonctionné. Il était nécessaire de mettre en oeuvre la sanction du jury dans l'affaire Kenneth Williams. Sa culpabilité n'a jamais été mise en doute. » Il a déclaré : « Au cours des sept derniers jours, après des décennies d'attente », les familles des victimes de meurtres dans les affaires des prisonniers exécutés « ont enfin reçu la justice qui leur était promise et elles ont pu constater que notre système législatif a du sens ».

Ces quatre exécutions dans l'Arkansas ont eu lieu quelques mois après que les États-Unis ont enregistré leur plus faible taux annuel d'exécutions depuis 25 ans, tandis que la peine de mort poursuit son déclin dans le pays. Aujourd’hui, 141 pays sont abolitionnistes en droit ou en pratique.

Dix exécutions ont déjà eu lieu cette année aux États-Unis, ce qui porte à 1 452 le nombre de personnes auxquelles les autorités de ce pays ont ôté la vie depuis la reprise de cette pratique en 1977, après l’approbation de la nouvelle législation relative à la peine capitale par la Cour suprême fédérale en 1976. Les quatre exécutions dans l'Arkansas – les premières depuis 2005 – portent le nombre d'exécutions dans cet État à 31 depuis 1977. Amnistie internationale s’oppose catégoriquement à la peine de mort, en toutes circonstances et dans tous les pays.

Aucune action complémentaire n’est requise de la part des membres. Un grand merci à toutes les personnes qui ont envoyé des appels.

Ceci est la première mise à jour de l’AU 78/17. Pour plus d’informations : https://www.amnesty.org/fr/documents/amr51/6009/2017/fr/.
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Action urgente - Somalie. Cinq mineurs exécutés, deux autres mineurs en danger.

4/28/2017

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Les autorités du Puntland ont exécuté cinq garçons déclarés coupables de meurtre. Ils avaient été soumis à diverses formes de torture avant d’« avouer » les faits qui leur étaient reprochés. Deux autres garçons déclarés coupables risquent d’être exécutés très prochainement.

Sept adolescents de sexe masculin ont été arrêtés par la police le 28 décembre 2016 à Boosaaso, dans le Puntland, pour avoir tué trois hauts responsables travaillant pour l’administration régionale du Puntland. Ayub Yasin Abdi (14 ans), Muhamed Yasin Abdi (17 ans), Daud Saied Sahal (15 ans), Abdulhakin Muhamed Aweys (17 ans), Hassan Adam Hassan (16 ans), Nour Aldiin Ahmed (17 ans) et Ali Ismaeil Ali (15 ans) ont été maintenus en détention dans des conteneurs de transport pendant environ deux semaines avant d’être transférés dans un poste de police. Deux des adolescents ont dit à leur famille qu'ils avaient tous été soumis à diverses formes de torture et autres mauvais traitements (notamment : décharges électriques, parties génitales brûlées au moyen de cigarettes et attachées, simulacres de noyade, coups et viols) jusqu'à ce qu'ils aient « reconnu » les meurtres et signé des « aveux ».

Les sept jeunes gens ont comparu le 13 février devant un tribunal militaire, qui les a déclarés coupables de meurtre et condamnés à la peine capitale. Selon des proches, leurs « aveux » ont été la seule preuve présentée par l’accusation. Les adolescents n'ont pas pu recourir aux services d’un avocat pendant le procès et n'ont pas été autorisés à revenir sur leurs « aveux ». Un mois après la décision, ils ont fait appel de leur déclaration de culpabilité et de leur condamnation à mort, mais le jugement initial a été confirmé par une juridiction militaire supérieure. Le droit de consulter un avocat leur a également été dénié en appel.

Cinq des sept adolescents ont été exécutés le 8 avril. Muhamed Yasin Abdi et Daud Saied Sahal, pour leur part, sont maintenus en détention et risquent toujours d’être exécutés. Les familles des cinq garçons ne savent pas où les exécutions ont eu lieu, ni comment les autorités ont procédé ; elles ont appris la nouvelle par la radio. Elles n’ont pas été autorisées à récupérer les corps pour les enterrer.

DANS LES APPELS QUE VOUS FEREZ PARVENIR LE PLUS VITE POSSIBLE AUX DESTINATAIRES MENTIONNÉS CI-APRÈS, en somali ou dans votre propre langue :
- demandez aux autorités du Puntland de suspendre immédiatement l’exécution des deux autres adolescents et d’instaurer un moratoire officiel sur les exécutions en vue d’abolir la peine de mort ;
- appelez les autorités à libérer les deux adolescents ou à les faire rejuger par un tribunal civil, sans possibilité de recours à la peine de mort, dans le cadre de procédures conformes aux normes internationales d’équité des procès et excluant les « aveux » ou tout autre élément obtenu sous la torture ou au moyen d’autres formes de mauvais traitements ;
- priez-les de diligenter une enquête efficace, indépendante et impartiale sur les allégations faisant état de torture et d’autres formes de mauvais traitements ;
- exhortez-les à restituer sans délai les corps des adolescents exécutés aux familles ;
- demandez-leur de modifier l’article 31 de la Constitution du Puntland en vue d'abolir totalement le recours à la peine capitale pour les crimes commis par des personnes âgées de moins de 18 ans, sans laisser aucun pouvoir d'appréciation aux tribunaux ni permettre aucune exception, conformément aux obligations qui incombent à la Somalie en vertu du droit international.

ENVOYEZ VOS APPELS AVANT LE 9 JUIN 2017 À :

Ministre de la Justice du Puntland
Hassan Hussein Haji
Ministry of Justice, Puntland
Bosaso, Puntland
Somalie
Courriel : 
Formule d’appel : Your Excellency, / Monsieur le Ministre,

Procureur général du Puntland
Mohamed Hassan Aw Osman
Bosaso, Puntland
Somalie
Courriel : 
Formule d’appel : Dear Attorney General, / Monsieur le Procureur général,

Copies à :

Ministre de l’Intérieur et des Affaires fédérales de la Somalie

Abdi Farah Juxa
Ministry of Interior and Federal Affairs
Bondhere, Benadir
Mogadishu, Somalie 
Télécopieur : +252 6 1 753144

Veuillez également adresser des copies aux représentants diplomatiques de la Somalie dans votre pays.

Vérifiez auprès de votre section s’il faut encore intervenir après la date indiquée ci-dessus. Merci.


COMPLÉMENT D’INFORMATION

Les mineurs qui ont été exécutés appartenaient à l’un des clans minoritaires du Puntland, celui des Madibaans, historiquement marginalisé et soumis à des discriminations par les autorités et par d'autres clans. Amnistie internationale craint que ces adolescents n’aient été pris pour cibles en raison de leur appartenance à un clan minoritaire. Les deux garçons maintenus en détention sont pour leur part des membres des sous-clans Diseshe et Ali Seleban, plus dominants.
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Bonne nouvelle ! Iran - Salar Shadizadi a été relâché de prison.

4/26/2017

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alar Shadizadi, un des délinquants mineurs dans le couloir de la mort en Iran pour qui Amnistie internationale a fait campagne depuis juillet 2015 a été relâché !

Salar Shadizadi a fait face à une exécution imminente à de nombreuses reprises en lien avec un meurtre qui avait eu lieu alors qu'il n'avait que 15 ans. Salar Shadizadi avait déclaré qu'il avait été torturé et victime de mauvais traitements lors de l'enquête qui avait suivi son arrestation. On l'avait privé d'un accès à un avocat jusqu'à ce que son affaire ait été envoyée à la cour pour la tenue du procès. En décembre 2007, il a été condamné à mort par la Cour criminelle de la province de Gilan pour avoir poignardé son ami d'enfance, une sentence qui avait par la suite maintenue par la Cour Suprême. Il avait obtenu un nouveau procès au début 2016 après une vague de récriminations internationales, mais avait été à nouveau condamné à mort en novembre 2016. Suite à de la pression soutenue menée par Amnistie internationale, toutes ses exécutions prévues avaient été arrêtées, souvent à la dernière minute.

En février 2017, la famille de la victime a acquiescé afin de lui accorder le pardon en échange du "prix du sang“ (diyah). 

Le 25 avril 2017, il a été relâché de la prison de Rasht prison dans la province de Gilan, dans le nord de l'Iran, où il a été détenu pendant 10 ans.

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Suivi d'Action urgente - États-Unis (Arkansas). Jack Jones a été exécuté par l'Arkansas.

4/25/2017

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Jack Jones, 52 ans, a été exécuté dans l’Arkansas le 24 avril pour un meurtre commis en 1995. Il est l'un des deux hommes mis à mort dans l'Arkansas le 24 avril. C'est la première fois depuis 2000 qu'un État américain procède à deux exécutions le même jour.

Le 6 juin 1995, Mary Phillips, 34 ans, a été victime d’un vol et d’un viol avant d’être tuée au cabinet comptable où elle travaillait. Sa fille de 11 ans, qui était présente, a été étranglée, rouée de coups et laissée pour morte, mais a survécu. En avril 1996, Jack Jones, alors âgé de 31 ans, a été déclaré coupable de meurtre passible de la peine capitale, de viol et de tentative de meurtre passible de la peine capitale. Le jury l’a condamné à la peine capitale sans avoir été informé que, quelques mois avant le crime, Jack Jones avait été diagnostiqué à deux reprises comme étant atteint de troubles bipolaires (autrefois appelés « maladie maniaco-dépressive »), une grave maladie mentale.

Après le rejet de tous ses ultimes recours, et le refus par la Cour suprême des États-Unis d’intervenir, Jack Jones a été exécuté le 24 avril 2017. Son décès a été prononcé à 19 h 20, environ 14 minutes après le début de l’injection létale. Selon l’État, « le personnel de l’administration pénitentiaire de l’Arkansas (Arkansas Department of Correction) a tenté en vain de poser un cathéter central au niveau du cou de Jack Jones », « à la demande de ce dernier, le personnel a posé deux perfusions intraveineuses, et l’exécution a pu se dérouler avec les deux intraveineuses ». L’État a déclaré que « les allégations affirmant que Jack Jones remuait ses lèvres et qu’il luttait pour respirer ne sont pas étayées par les comptes rendus de la presse ni par ceux des autres témoins ».

Dans une déclaration publiée après l'exécution, le gouverneur Asa Hutchinson a déclaré : « Ce soir, l’état de droit a été respecté lorsque la condamnation prononcée par le jury contre Jack Jones a été mise en oeuvre après 20 ans d’évaluation. Pendant tout ce temps, la famille de la victime a attendu patiemment que justice soit rendue. Le jury a condamné Jack Jones à la peine capitale, et cette condamnation a été maintenue par les juges et évaluée minutieusement par les cours d’appel à chaque niveau. Un gouverneur ne demande jamais cette responsabilité, mais je l’accepte dans le cadre de la promesse solennelle que j’ai fait de faire respecter la loi. Jack Jones a déclaré être prêt à ce que l’exécution ait lieu aujourd’hui, et nous espérons que cela aidera la famille Phillips à tourner la page. »

L'État de l'Arkansas a procédé à deux exécutions dans la soirée du 24 avril. La dernière fois que deux exécutions ont eu lieu le même jour dans un même État, c'était le 9 août 2000, au Texas. Depuis le début de l’année, neuf personnes ont été exécutées aux États-Unis, dont trois en Arkansas. Cela porte le nombre de prisonniers exécutés dans le pays à 1 451 depuis 1976, lorsque la Cour suprême fédérale a approuvé la nouvelle législation relative à la peine capitale. Amnistie internationale est opposée à la peine de mort en toutes circonstances. À l’heure actuelle, quelque 141 pays sont abolitionnistes en droit ou dans la pratique.

Aucune action complémentaire n’est requise de la part des membres. Un grand merci à tous ceux qui ont envoyé des appels.

Ceci est la première mise à jour de l’AU 68/17. Pour plus d’informations : www.amnesty.org/fr/documents/amr51/5976/2017/fr/.
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Afrique. Il faut que l'Afrique abandonne la peine de mort.

4/25/2017

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Depuis quelques années, l’Afrique subsaharienne offre une lueur d’espoir, en se démarquant par des évolutions positives sur la question de l’abolition de la peine de mort. Néanmoins, l’année 2016 a été un mélange de bonnes et de mauvaises nouvelles.

Une tribune de Oluwatosin Popoola, chargé de plaidoyer et conseiller sur la peine de mort à Amnistie internationale.

Au cours de la semaine du 10 avril 2017, Amnistie internationale a publié l’édition 2016 de son rapport sur la peine de mort dans le monde. Dans ce document, l’organisation indique que 23 pays ont exécuté au moins 1 032 personnes à eux tous. En excluant la Chine, qui a ôté la vie à davantage de personnes que tous les autres pays réunis, 87 % des exécutions se sont déroulées en Iran, en Arabie saoudite, en Irak et au Pakistan.

L’année 2016 a été un mélange de bonnes et de mauvaises nouvelles.

Du côté positif, le nombre d’exécutions enregistrées a baissé de manière considérable, passant de 43 en 2015 à 22 en 2016, soit un recul de 49 %.

En outre, deux pays ont aboli la peine de mort. En janvier 2016, la Cour constitutionnelle béninoise a statué, dans le but de se conformer aux obligations internationales incombant au Bénin en matière de droits humains, que toutes les lois prévoyant le recours à la peine de mort étaient nulles et qu’il était désormais impossible d’infliger ce châtiment. Cette décision historique a permis d’abolir effectivement la peine capitale.

Plus tard dans l’année, la Guinée a adopté un nouveau code pénal, qui a supprimé la possibilité de recourir à la peine de mort pour les crimes de droit commun. En vertu du Code militaire, il demeure toutefois possible d’infliger ce châtiment en cas de crime d’une gravité exceptionnelle, mais l’Assemblée nationale examine actuellement un projet de loi visant à éliminer toutes les dispositions y afférentes.

Ces évolutions positives observées au Bénin et en Guinée s’inscrivent dans la tendance amorcée en 2015 par Madagascar et la République du Congo, qui ont relégué la peine de mort aux oubliettes. En Afrique subsaharienne, l’abolition suit un rythme régulier et prometteur. En 1977, lorsque Amnistie internationale a commencé à faire campagne et à plaider en faveur de l’abolition de la peine de mort dans le monde, aucun pays d’Afrique subsaharienne n’avait aboli ce châtiment pour toutes les infractions. À ce jour, 19 l’ont fait.

Autre point positif, des centaines de condamnés à mort ont vu leur peine commuée en 2016 au Kenya, au Nigeria, au Ghana, en Mauuritanie et au Soudan. Au Kenya, l’ampleur de cette mesure a été remarquable : le président Uhuru Kenyatta a commué la peine des 2 747 prisonniers qui se trouvaient alors sous le coup d’une condamnation à mort. Le pays n’a procédé à aucune exécution depuis 30 ans et cette décision ne fait que l’éloigner encore davantage de la peine de mort.

À l’inverse, deux pays qui avaient suspendu les exécutions depuis 2013 les ont reprises. Le Botswana a ôté la vie à un condamné en 2016 et, en décembre, trois prisonniers ont été exécutés de façon soudaine au Nigeria (État d’Edo).

L’an dernier, une tendance extrêmement inquiétante s’est fait jour en Afrique subsaharienne : le nombre de condamnations à mort prononcées est monté en flèche, bien que le nombre de pays ayant infligé ce châtiment soit passé de 21 en 2015 à 17 en 2016. Le nombre de condamnations à mort prononcées dans l’ensemble de la région a ainsi augmenté de 145 % (1 086 condamnations à mort confirmées en 2016 contre 443 en 2015). Cette évolution considérable s’explique essentiellement par la forte hausse enregistrée au Nigeria, où les tribunaux ont condamné à mort 527 personnes, ce qui représente le chiffre le plus élevé d’Afrique. Au vu du grand nombre de condamnations à mort prononcées dans ce pays, il est à craindre que des innocents soient exécutés, étant donné que les déclarations de culpabilité sont souvent douteuses. Ainsi, rien qu’en 2016, les tribunaux ont disculpé 32 personnes qui avaient été déclarées coupables à tort.

La peine de mort est une violation du droit à la vie et constitue le châtiment le plus cruel, inhumain et dégradant qui soit ; il n’a pas sa place dans le monde moderne. Conscients de cela, 104 pays du monde entier, soit la majorité, ont aboli la peine capitale pour toutes les infractions. Il est temps que les pays d’Afrique subsaharienne ne l’ayant pas encore fait suivent cet exemple. Il n’y a aucune raison que, dans un avenir proche, la région n’ait pas totalement abandonné la peine de mort.

Cette tribune a été publiée initialement dans Mail & Guardian online.

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Iran. "Aidez-moi à ramener mon mari" - La campagne d'une femme pour libérer son mari en Iran.

4/25/2017

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Né en Iran et résident en Suède, Ahmadreza Djalali, un médecin et universitaire spécialisé dans la médecine de catastrophe, se trouve en détention dans la prison d'Evin, à Téhéran, depuis son arrestation le 25 avril 2016. Alors qu’il était détenu à l’isolement, il a subi d'intenses interrogatoires, pendant lesquels il a été contraint de signer des déclarations après avoir été soumis à d'importantes pressions psychologiques et émotionnelles. Il a été accusé d’être un espion pour un « gouvernement hostile » et menacé d’une condamnation à mort.

Quiconque a rencontré Ahmadreza sait que c’est une personne bonne et pleine d’empathie, qui aime les gens. C’est un médecin consciencieux et empathique qui a dirigé toute son énergie vers la santé et le bien-être des autres.

Durant toutes les années que nous avons passées ensemble, il m’a toujours soutenue et a été un père merveilleux pour nos enfants.

Le choc de son arrestation

J’ai été choquée lorsqu’Ahmadreza a été arrêté. Je n’ai appris son arrestation que quatre jours plus tard, lorsque sa famille en Iran m’en a informée. J’ai pensé que ça devait être une erreur et qu’il serait libéré. Je n’ai eu de ses nouvelles que le mois suivant et, lorsqu’il m’a appelée, cela n’a duré que deux minutes. J’ai senti qu’il avait été soumis à une intense pression psychologique.

Ces premiers mois, j’étais en état de choc total. Je pleurais beaucoup et j’étais en plein désordre émotionnel. Je n’arrivais pas à dormir la nuit ni à m’occuper de nos deux enfants.

Encore maintenant, un an après, je n’ai toujours pas accepté cette séparation avec mon mari. Je pense à lui chaque seconde de chaque journée, et je passe tous mes instants à attendre son retour.

Mon fils est âgé de cinq ans, et il pense que son père est parti en Iran pour le travail. Il n’arrête pas de me demander quand son père rentrera à la maison. Lorsqu’il s’énerve, il s’accroupit dans un coin et réclame son père. Ma fille a 14 ans et a toujours été très proche d’Ahmadreza. Il l’a toujours accompagnée à l’école le matin, mais au cours de l’année qui vient de s’écouler, elle est allée à l’école seule. Le jour de son 14e anniversaire, elle était effondrée que son père ne soit pas à ses côtés. Elle sait qu’il est en prison et s’inquiète beaucoup pour lui.

Accusations des autorités iraniennes

L’arrestation d’Ahmadreza est la conséquence des fantasmes du ministère du Renseignement. Le travail d’Ahmadreza en tant que médecin spécialisé dans la médecine de catastrophe, ses études et ses postes d’enseignant, ainsi que son statut de résident en Suède ont été utilisés par l’appareil sécuritaire iranien pour laisser entendre qu’il était un espion et qu’il avait agi contre la sécurité nationale de l’Iran. Toutes ces allégations ont été fabriquées de toutes pièces par l’appareil sécuritaire iranien.

Durant les sept mois qui ont suivi son arrestation, Ahmadreza n’a pas été autorisé à consulter un avocat. Les autorités l’ont accusé d’être un espion mais n’ont jamais permis à ses avocats d’examiner son dossier afin de préparer leur défense. D’ailleurs, jusqu’à présent, elles ont rejeté ses trois avocats. Désormais, il doit à nouveau trouver un nouvel avocat, sans quoi un avocat sera commis d’office par le tribunal.

Problèmes de santé

Ahmadreza a entamé une grève de la faim en décembre 2016 lorsque les personnes qui l’interrogeaient l’ont informé qu’il risquerait la peine capitale s’il refusait de signer une déclaration dans laquelle il « avouait » être un espion pour un « gouvernement hostile ». Pendant sa grève de la faim, j’avais du mal à manger car je n’arrêtais pas de penser à lui. J’avais tellement peur que sa santé ne se détériore. Ma fille était dans tous ses états par crainte de ce qui pourrait lui arriver. Sa grève de la faim a duré trois mois et a provoqué une grave détérioration de son état de santé. Il a perdu 29 kilos et a développé des problèmes cardiaques et rénaux, il a également souffert de saignements gastro-intestinaux. Sa grève de la faim a provoqué une ostéomalacie (maladie des os) et il a des problèmes aux jambes, aux pieds et aux genoux.

Plaider pour la libération d’Ahmadreza

J’ai écrit des lettres au Guide suprême iranien, au président et au ministre des Affaires étrangères, pour leur demander de libérer mon mari. Malheureusement, aucun d’entre eux ne m’a répondu. J’ai également sollicité l’aide du gouvernement suédois, du Parlement européen et d’organisations internationales de défense des droits humains afin de le faire libérer.

De nombreux responsables européens ont appelé à sa libération, notamment le Premier ministre suédois, les ministres des Affaires étrangères de Belgique et d’Italie, le président du Parlement européen, et la Haute Représentante de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité.

Les collègues de mon mari dans les universités européennes où il a étudié et enseigné, le Karolinska Institute en Suède, l’Università Degli Studi Del Piemonte Orientale en Italie et la Vrije Universiteit Brussels en Belgique, n’ont pas hésité à le soutenir de toutes les manières possibles, mais nous avons besoin de toujours plus d’aide et que plus de personnes rejoignent notre campagne.

Un appel à l'aide

Ahmadreza a toujours dévoué sa vie à aider les autres ; désormais, il croupit dans une prison sans aucune raison. Je demande aux militants d’Amnistie internationale à travers le monde d’aider à ramener mon mari auprès de sa femme et de ses enfants, et auprès du monde universitaire.

TWEETEZ CE MESSAGE MAINTENANT !
Les autorités iraniennes ne doivent pas emprisonner Ahmadreza Djalali, médecin et universitaire, pour avoir exercé pacifiquement ses droits. ( Agir )

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Suivi d'Action urgente - États-Unis (Arkansas). Marcel Williams a été exécuté dans l'Arkansas.

4/25/2017

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Marcel Williams a été exécuté le 24 avril pour un meurtre commis en 1994. Il est l'un des deux hommes mis à mort dans l'Arkansas le 24 avril. C'est la première fois depuis 2000 qu'un État américain procède à deux exécutions le même jour.

Le 5 décembre 1994, la police a retrouvé le corps de Stacy Errickson, une femme de 22 ans, sommairement enterré près de Little Rock, dans l’Arkansas. Marcel Williams, alors âgé de 24 ans, a été accusé d’avoir enlevé, violé et tué la victime, qui avait disparu depuis le 20 novembre 1994. Il a été jugé en janvier 1997. Ses avocats n'ont pas présenté de circonstances atténuantes.

En 2007, après la confirmation de la condamnation à mort par les juridictions d’État, un juge fédéral a statué qu'«au vu d’éléments clairs et convaincants», le travail des avocats lors du procès n’avait pas été suffisant au regard des exigences de la Constitution car ils n’avaient pas invoqué ces circonstances atténuantes, en lien avec l’histoire personnelle de Marcel Williams, marquée par la pauvreté, la négligence et la violence. Il a ordonné à l’État de l’Arkansas d’accorder à Marcel Williams une nouvelle audience de détermination de la peine ou de commuer sa peine en réclusion à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle. La cour d’appel a annulé cette décision, affirmant que le juge n'aurait pas dû conduire une audience consacrée à l’examen des éléments du dossier. Cette juridiction a donc ignoré les éléments présentés lors de cette audience et confirmé la condamnation à mort. En 2010, la Cour suprême des États-Unis a refusé d’examiner l’affaire, malgré l’avis divergent de deux de ses membres, qui ont estimé que la décision de la cour d'appel s’était faite «aux dépens inacceptables des intérêts de la justice».

Après le rejet de tous les appels et la levée d’un bref sursis accordé par le juge d'une cour fédérale le 24 avril 2017, l'exécution a eu lieu, la Cour suprême des États-Unis ayant refusé d'intervenir. Marcel Williams a été déclaré mort à 22h33 (heure locale), environ 16 minutes après le début de l’injection létale.

Après l'exécution, le gouverneur Asa Hutchinson a déclaré : «Après plus de 20 ans, justice a été rendue à la famille de Stacey Errickson. J'ai examiné cette affaire très sérieusement et décidé que la grâce ne devait pas être accordée. Je suis sensible à la patience et au long chemin de souffrance qu'a enduré la famille Errickson. Notre État traverse une période grave et importante, et il est essentiel pour la famille Errickson et tous les citoyens de l'Arkansas de savoir que dans cette affaire nos lois ont permis de rendre justice.»

L'État de l'Arkansas a procédé à deux exécutions dans la soirée du 24 avril. La dernière fois que deux exécutions ont eu lieu le même jour dans un même État, c'était le 9 août 2000, au Texas. Depuis le début de l’année, neuf personnes ont été exécutées aux États-Unis, dont trois en Arkansas. Cela porte le nombre de prisonniers exécutés dans le pays à 1 451 depuis 1976, lorsque la Cour suprême fédérale a approuvé la nouvelle législation relative à la peine capitale. Amnistie internationale est opposée à la peine de mort en toutes circonstances. À l’heure actuelle, 141 pays sont abolitionnistes en droit ou dans la pratique.

Aucune action complémentaire n’est requise de la part des membres. Un grand merci à toutes les personnes qui ont envoyé des appels.
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Bonne nouvelle ! Iran. L'exécution d'un mineur délinquant stoppée, Mehdi Bahlouli.

4/24/2017

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Photo
​Mehdi Bahlouli, qui a été arrêté lorsqu’il avait tout juste 17 ans, devait être exécuté le 19 avril après avoir passé plus de 15 ans dans le couloir des condamnés à mort. Il avait été condamné à la peine capitale en novembre 2001 pour avoir tué un homme en le poignardant au cours d'une rixe. Après une très forte mobilisation et un plaidoyer sans relâche de la part du mouvement amnistien entre le 16 et le 18 avril, son exécution a été stoppée. Un grand merci à tous ceux qui ont réagi promptement et sont intervenues en faveur de Mehdi.

L’exécution d’un autre mineur délinquant, Peyman Barandah, arrêté alors qu’il avait tout juste 16 ans, est prévue pour le 10 mai. Cela fait près de cinq ans que Peyman Barandah a été condamné à mort.

Le 18 avril, Amnistie internationale a évoqué les deux cas dans ce communiqué de presse. Nous allons publier très prochainement des actions urgentes.

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